Sur une bonne dynamique, Dunkerque avait l’occasion de confirmer ce soir avec la réception d’Aix. Le début de match est haché, marqué pas de nombreuses approximations de part et d’autre. Les Nordistes peinent à trouver le chemin du but, et se trouvent menés au score (3-7 à la 16’), par les partenaires de Klemen Cehte (5 buts). Décomplexés, les Aixois ne baissent pas d’intensité, et rentrent logiquement aux vestiaires avec 3 longueurs d’avance (11-14 à la 30’). Malmenés dans son antre des Stades de Flandres, l’USDK va réagir dès la reprise des hostilités. L’entrée en jeu de Julian Emonet se montre décisive (7 buts), et les locaux comblent rapidement leur retard (18-18 à la 39’). Plus solides en défense, bien aidés par William Annotel efficace dans ses buts (15 arrêts), les locaux infligent un fatal 12-5 aux hommes de Noka Serdarusic (29-22 à la 57’). Dunkerque signe un précieux succès (31-23 à la 60’), avant son match décisif contre Schaffhausen en Ligue des Champions. Aix a manqué de ressources.
Défait sur ses terres par l’USDK lors de la J15, Nantes n’avait pas le droit à l’erreur face à Istres. Sous l’impulsion d’un Alberto Entrerrios de retour aux affaires (4 buts), le H prend rapidement les devants (8-10 à la 11’). Le rythme est élevé et les buts s’enchainent de chaque côté. Théo Derot et Yvan Gérard (6 buts) portent littéralement leur équipe, et permettent à l’IOPHB d’inverser la tendance (13-11 à la 20’). Mis sous pression, les visiteurs gardent la tête froide, et parviennent à virer en tête à la pause (17-19 à la 30’). Valero Rivera (9 buts) et les siens débutent parfaitement le second acte et font rapidement le break (20-24 à la 38’). Mais avec un Théo Derot stratosphérique (13 buts), les Provençaux n’abdiquent pas et reviennent une nouvelle fois au contact (25-26 à la 46’). Avec l’expérience de leur côté, les Ligériens ont parfaitement géré la fin du match, pour l’emporter au final sur le score serré de 29 à 32. Le HBC Nantes repart de l’avant, Istres reste à quai, mais a vraiment tout donné.
Après avoir échoué face au leader, Saint-Raphaël retrouvait son Palais des Sports avec la réception d’une formation cristolienne en confiance, suite à son succès contre Toulouse (31-28). Le premier acte est équilibré. Malgré l’expulsion de Malinovic en tout début de match (11’), les Ciel et Blanc tiennent la dragée haute aux Raphaëlois (9-9 à la 14’). Hugo Descat (8 buts) répond à Raphaël Caucheteux (9 buts) au scoring, et aucune des deux formations ne parvient à se détacher (16-16 à la 30’). L’entrée de Maté Sunjic dans les buts cristoliens dans le second acte, va s’avérer être déterminante. Auteur de 16 parades en 30’ (64%), le portier croate a été le bourreau des partenaires de Morten Olsen (5 buts). Sérieux et appliqués, les visiteurs ont progressivement pris l’ascendant sur leurs adversaires (20-21 à la 42’ puis 20-25 à la 49’). En échec total, les hommes de Joël Da Silva ne sont pas parvenus à revenir, malgré l’appui de leur public. L’US Créteil signe un succès de prestige face au 3e de l’élite, et marque de précieux points pour le maintien (25-29 à la 60’).
Toujours diminué par les blessures, Sélestat avait la dure tâche de recevoir Montpellier. Après un round d’observation (5-5 à la 7’), Montpellier accélère le rythme par l’intermédiaire de l’inépuisable Dragan Gajic (8-12 à la 18’). Le SAHB peine à contenir l’actuel leader de D1, mais s’accroche tant bien que mal pour rester à une distance raisonnable (12-15 à la 27’). Menés à la pause (12-16 à la 30’), Jordan François-Marie (6 buts) et consorts vont se rebiffer dès le retour des vestiaires (16-17 à la 36’). Mais Arnaud Siffert (13 arrêts) va refroidir les ardeurs des Alsaciens. Impérial, le portier du MAHB ferme boutique et permet aux siens de refaire leur avance (17-22 à la 47’). Face à une formation limitée en rotation, les Montpelliérains ne baissent pas en intensité, portant leur avance à 8 unités (17-25 à la 54’). Jure Dolenec (5 buts) prend le relai au scoring, pour permettre à Montpellier de terminer sereinement la rencontre (21-27 à la 60’). Le MAHB reste leader, le SAHB relégable.
Dos au mur suite à sa défaite à Créteil, Toulouse n’avait pas d’autre choix que de s’imposer face à Nîmes, pour se donner un petit peu d’air au classement. Mais sur la lancée de leur victoire à Tremblay, les Gardois ont mené la vie dure aux locaux. Pawel Podsiadlo en chef de file, permet aux siens de faire la course en tête (5-9 à la 17’). Dans un contexte difficile, Cyril Dumoulin (11 arrêts) maintient le Fenix la tête hors de l’eau (11-12 à la 24’), pas suffisant cependant pour inverser la vapeur (13-16 à la 30’). En confiance, l’USAM va poursuivre son travail de sape dans le second acte. Podsiadlo est en mode festival (12 buts, en photo), bien épaulé par Asgeir Orn Hallgrimsson (19-24 à la 44’). A l’image de Jérôme Fernandez (2 buts), le Fenix n’y arrive pas, et malgré un sursaut d’orgueil en fin de partie (25-26 à la 53’), n’a pas les ressources nécessaires pour revenir (26-30 à la 60’). Deuxième victoire de rang à l’extérieur pour Nîmes en D1, qui confirme sa bonne passe. La situation se complique en revanche pour Toulouse.
Battus à l’aller au Phare des Chambériens (33-32), les Parisiens étaient très concentrés au moment d’entrer sur le parquet de Coubertin. A raison car leurs visiteurs restaient invaincus en 2015 et, même s’ils déploraient quelques bobos, se présentaient tout de même avec suffisamment d’armes pour inquiéter. Malheureusement pour les hommes d’Ivica Obrvan, l’inquiétude provoquée chez le PSG Handball ne fit pas long feu. 10 minutes tout au plus car bien vite, les hôtes prennent leurs aises (9-5 à la 16’) grâce à une très bonne défense autour d’un Thierry Omeyer de nouveau décisif (16 arrêts). La marque grimpe donc logiquement pour les locaux (18-11 à la 28’), grâce à Mikkel Hansen (7 buts) et Xavier Barachet (6 buts). A la pause, l’avance des Parisiens est la même (20-13 à la 30’). Dans le second acte, le CSH tente bien de pousser mais la sortie sur civière d’Alexandre Tritta, sur un contact rugueux avec Zacharia N’Diaye, juste après le retour des vestiaires, jette clairement un froid. Damir Bicanic tire beaucoup (7 buts à 50%) et dans toutes les positions pour faire bouger le compteur. Mais celui des hommes de Philippe Gardent va bien plus vite (27-16 à la 43’). La fin de partie est sans suspens (35-23).