Oublier la déconvenue subie contre Toulouse à domicile en Coupe de France (27-33) et retrouver le chemin de la victoire, tels étaient les mantras d’Aix au moment de son duel face à Tremblay. Sous l’impulsion d’Ibrahima Sall (4 buts), les visiteurs prennent le meilleur départ (2-4 à la 8’). Bousculés, les Aixois répliquent par l’intermédiaire de Klemen Cehte (5 buts), et parviennent à inverser la tendance (9-6 à la 15’). Ploquin fait le show dans ses cages (11 arrêts), et permet aux Provençaux de préserver leur break d’avance à la pause (14-11 à la 30’). Dès la reprise, Luka Karabatic (8 buts) et ses partenaires poursuivent leur travail de sape. Le TFHB ne parvient pas à contenir les offensives provençales, et voient son adversaire prendre le large (24-18 à la 44’). Un écart que les visiteurs ne parviendront pas à combler, malgré un regain de forme en fin de match. Sérieux et appliqués, les joueurs de Noka Serdarusic réalisent une belle opération avec cette nouvelle victoire en D1 (33-28 à la 60’).
Malmené en Coupe de France par Montpellier (32-24), Dunkerque avait l’occasion de repartir de l’avant à Nîmes. Face à des Gardois amputés de leur meilleur buteur, Pawel Podsiadlo (90 buts), opéré de l’appendicite en urgence, les partenaires de Baptiste Butto (5 buts) se montrent plus incisifs en début de match (5-9 à la 12’ puis 7-12 à la 19’). William Annotel est imperturbable sur sa ligne (16 arrêts), et met à mal les artilleurs nîmois qui peinent à trouver le chemin du but. De l’autre côté, Rémi Desbonnet n’est pas en reste (16 arrêts), et permet aux siens de revenir à une longueur à la mi-temps (12-13 à la 30’). Le second acte est très accroché. Les défenses prennent le pas sur les attaques, et les réalisations se font rares de part et d’autre (19-19 à la 42’). La tension est palpable sur le parquet, et les échanges musclés s’enchainent. Efficace, Alberto Aguirrezabalaga (5 buts) permet à l’USAM de mener au score à l’approche du money-time (23-22 à la 53’). Nîmes a alors le match bien en main, mais grâce à son homme providentiel, Julian Emonet (4 buts), l’USDK parvient à arracher la victoire sur le buzzer (24-25 à la 60’).
En quête d’un premier succès en D1 depuis la reprise, Istres accueillait une formation de Créteil en pleine confiance. D’entrée de jeu, les Cristoliens imposent leur rythme. Solides en défense, efficaces en montée de balle, les partenaires d’Alexandru Csepreghi (5 buts) prennent rapidement le large au tableau d’affichage (1-8 à la 15’). Asphyxiés, les Istréens ne baissent pour autant pas les bras et parviennent à réduire l’écart (7-9 à la 21’). Mais Quentin Minel (6 buts), remet les siens sur de bons rails, et permet à l’USC de compter 5 buts d’avance à la pause (9-14 à la 30'). Dès le retour des vestiaires, les Cristoliens poursuivent leur marche en avant (14-22 à la 45’). Benjamin Massot-Pellet (7 buts) et ses coéquipiers ne parviennent pas à enrailler la dynamique adverse, et se retrouvent largués au score (19-26 à la 50’). Créteil gère parfaitement son avance en fin de match, et signe un nouveau succès dans l’élite (26-31 à la 60’), le 3e de suite. Istres s’enfonce un peu plus dans la zone rouge.
Face à Saint-Raphaël, Christian Gaudin attendait une réaction de ses joueurs après la lourde défaite concédée à Créteil (28-18). Avec beaucoup d’envie et de détermination, les Alsaciens ont mené la vie dure aux Raphaëlois. Emmenés par Vujovic et Seri (8 buts chacun), les locaux parviennent à tenir le rythme effréné du SRVHB (12-12 à la 20’). Aurélien Abily (9 buts) et les siens mènent la danse, mais ne parviennent pas à se détacher de leurs adversaires. La faute à une défense trop passive et à des Alsaciens survoltés (16-17 à la 30’). Pas au mieux, les Varois s’en remettent à l’efficacité de Raphaël Caucheteux (9 buts à 100%) pour préserver leur léger avantage. Malgré le manque de rotations, les Violet ne lâchent pas, et parviennent tant bien que mal à rester au contact (22-24 à la 46’). Le public pousse son équipe, mais la marche était trop haute pour renverser le 3e de D1 (26-30 à la 57’). A l’expérience, Saint-Raphaël n’a pas tremblé dans le money-time, pour porter le coup fatal à une vaillante formation du SAHB (27-31 à la 60’). Le SRVHB repart de l’avant, Sélestat reste à quai.
Sorti de l’impasse après son succès en Coupe de France à Aix (27-33), Toulouse avait la lourde tâche de recevoir Paris. Sans complexe, les Toulousains tiennent tête aux Parisien. Jérôme Fernandez (7 buts), donne du fil à retordre à la défense du PSG, et permet au Fenix de faire le break (9-6 à la 16’ puis 14-11 à la 23’). Bousculés, les partenaires de William Accambray (4 buts) tentent de réagir, mais se montrent trop approximatifs pour revenir à hauteur des Haut-Garonnais (17-14 à la 30’). De retour aux affaires, Nemanja Ilic (8 buts) et consorts, maintiennent la pression et accentuent leur avance (20-15 à la 35’). Mais Daniel Narcisse (9 buts) va sonner la révolte pour la troupe de la capitale. Les Franciliens infligent un cinglant 6-0 aux locaux, et prennent les devants (20-21 à la 40’). Les hommes de Toni Garcia ne s’affolent pas pour autant, s’appuyant sur un Cyril Dumoulin des grands soirs (15 arrêts), pour mettre à mal la puissance offensive parisienne (29-27 à la 56’). Passé tout proche de l’exploit, Toulouse doit se contenter du nul. Un bon point cependant dans l’optique du maintien. Paris laisse la porte ouverte à Montpellier.
Battus sur le fil, à l’aller, par cette équipe de Chambéry que l’on sait imprévisible et capable, de plus en plus souvent du meilleur, Nantes avait une sacrée pression au moment de pénétrer dans le Phare savoyard. Et cela s’est senti puisque très vite se sont les hôtes qui prenaient les commandes de la rencontre avec un départ canon (6-1 à la 9’). Cueillis à froid, les visiteurs allaient tout de même réussir à se débloquer mais restaient un bon moment derrière (9-4 à la 18’ puis 10-7 à la 25’) voyant leurs tentatives constamment repousser par l’omniprésent Yann Genty (23 arrêts). Il fallait une petite baisse de régime en attaque du CSH couplée à un peu plus de précision et de pression du « H » pour que le match s’équilibre en fin de mi-temps (12-10 à la 30’). Dans le second acte, les Jaune et Noir vont redémarrer pied au plancher, grâce, notamment, à un très bon Jerko Matulic qui va enchaîner les buts (6 unités) et permettre aux siens de creuser l’écart (18-12 à la 39’). Mais là encore, les hommes de Thierry Anti vont revenir à grands coups de bonnes défenses, de contre-attaques et de jeu placé bien physique. L’apport de Valero Rivera sera encore très important pour les Ligériens (9 buts de l’ailier gauche). Nantes va donc revenir à hauteur (23-23 à la 53’) mais l’emballement final serait pour les locaux qui s’en remettaient à la patte d’Edin Basic (7 buts). Le « H » ne reviendra pas (25-24).