En difficulté au classement général depuis quelques semaines (12e), Toulouse a tout de même relevé la tête depuis quelques sorties. Notamment lors de son nul (29-29), à domicile, face à Paris en J17 et de sa courte défaite, la semaine dernière, contre Montpellier en Coupe de France (32-29). Alors peut-on dire que le Fenix va mieux ? Les signes sont intéressants mais pas encore tout à fait aussi convaincants qu’une victoire bien nette. Peut-être est-ce le bon jour pour le prouver ? C’est ce à quoi aspirent les hommes de Toni Garcia qui pourraient évoluer sans Danijel Andjelkovic, mais avec une pléiade d’internationaux comme Jérôme Fernandez, Valentin Porte, Cyril Dumoulin et autres Nemanja Ilic et Miha Zvizej, avec l’idée qu’il faut retrouver de l’esprit de corps pour redevenir très très dangereux. Car les Haut-Garonnais se sont déjà offerts Dunkerque, par exemple, cette saison. C’était lors de la J03 et sur un score significatif : 33-25. Sûr que les joueurs de la ville rose ont ça en tête, tout comme leurs adversaires. Déjà vainqueurs de la compétition en 2013, champions de France en titre, les Nordistes ont la pancarte de favoris au dessous de la tête et doivent l’assumer. Après avoir enchaîné les grosses rencontres sur un rythme élevé depuis l areprise et notamment une double confrontation, perdue, face au PSG Handball en 8e de Ligue des Champions, les partenaires de Mohamed Mokrani misent beaucoup sur ce week-end et ont l’habitude de ce type d’échéances. Toujours aussi costauds en défense, ils savent suffisamment marquer pour avoir gagné tous leurs matchs de championnat depuis la reprise. Surtout l’USDK sait assez bien gérer les money-time. Un vrai atout dans ce type d’événement que le Fenix aborde pour la première fois. Mais encore une fois, seule la vérité du terrain et du jour compte.
Déjà adversaires la semaine dernière en ¼ de finale de la Coupe de France, Cesson et Nantes vont se retrouver ce samedi pour leur 3e confrontation de la saison en match officiel. Et pour l’heure, les Ligériens ont l’avantage avec 2 succès francs (25-30 en championnat puis 23-29 en Coupe de France). Autant dire que les outsiders du week-end, les Rose et Bleu, vont avoir un sacré défi à relever d’autant que Romain Briffe manque à l’appel et que Damir Batinovic reste incertain. Pour autant, les hommes de Yérime Sylla semblent plus déterminés que jamais. Ils disputent leur premier Final Four et n’ont finalement rien à perdre face à une équipe de Nantes qui a bien plus la pression. En effet, la troupe de Thierry Anti court après un premier titre depuis un moment et a eu plusieurs occasions d’y parvenir, sans succès. Sur le papier et au regard des résultats, le « H », a priori sans Davyes, possède des atouts physiques et techniques qui doivent permettre de l’emporter et de rejoindre la finale. Mais sur un match sec comme celui-ci, rien n’est jamais facile. Cesson en a peut-être gardé sous le pied exprès en vue de ce rendez-vous… Ca, Rock Feliho and co en ont conscience et se préparent à une belle bataille de tranchées. Le derby sera chaud !