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Cauwenberghs: "Un contexte pas évident"

LNH - Publié le 23 mars 2016 à 22h43
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Thomas Cauwenberghs est revenu pour nous sur le match nul d’Ivry face à Saint-Raphaël décroché ce mercredi, dans le cadre de la 19e journée de Division 1 (30-30). L’occasion pour l’international belge de revenir sur les tragiques attentats qui se sont déroulés à Bruxelles, mardi.

Thomas, quel est votre ressenti après ce match nul ?
C’est rageant parce qu’on menait et on a pris un but sur le buzzer… Après on remonte 4-5 buts, donc si on regarde le résultat c’est pas mal quand même. Mais avec une victoire, selon le résultat entre Chartres et Tremblay (Chartres s’est finalement imposé à Tremblay, ndlr), ça aurait pu sceller la bataille pour le maintien. Il y a de la frustration mais quand on va repenser à tout ça, on verra que c’est un très bon point de pris face au deuxième.

Vous venez d’affronter les trois premiers du championnat, le PSG, Montpellier et Saint-Raphaël, que ressortez-vous de cette période ?
On a produit de belles choses face à Montpellier notamment. On s’était dit que reproduire cela face à Saint-Raphaël, qui joue l’Europe et qui est un peu à la peine avec l’accumulation des matches, ça nous permettrait de décrocher quelque-chose. Au final on n’a rien lâché, donc ça reste très positif.

"Tu prends des uppercuts..."

Comment allez-vous aborder la fin de saison ? Le maintien est quasiment acquis…
On a un déplacement la semaine prochaine à Nîmes, où c’est toujours très chaud. Mais Chartres s’est imposé là-bas donc ce n’est pas non plus imprenable. On vient de produire de belles choses face aux trois premiers du championnat, on a un calendrier plutôt favorable qui nous attend… On va aller à Nîmes et puis on fera le bilan.

Pour finir, ce match disputé au lendemain des attentats de Bruxelles était-il un peu spécial pour vous ?
Oui, forcément. Tu prends des uppercuts, des coups de poing dans la gueule. J’en avais pris un lors des attentats de Paris. On a montré du doigt la Belgique comme étant un terreau de terrorisme. Puis là tu vois que ça se passe chez toi, c'est un deuxième coup... Ce sont des choses de la vie, mais j’espère qu’on ne va pas s’habituer à ça. Je voulais représenter au mieux mon pays ce soir mais ce n’est pas évident. Ce sont des choses qui me rendent triste.

Vous allez retrouver votre équipe nationale dans dix jours…
Oui. On a un déplacement en Turquie… Je ne sais pas comment ça va se passer… Je pense que la Fédération prendra la décision qu’il faut. Ce n’est pas une atmosphère idéale pour pratiquer le handball. On dit toujours que le sport est vecteur de bonnes valeurs, mais là je ne sais pas trop…

Be. C.