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Mondial 2017: Les Bleus passent l'Islande et filent en quarts !

LNH - Publié le 21 janvier 2017 à 19h16
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L’équipe de France a souffert pour obtenir son ticket pour les quarts de finale du Mondial 2017, ce samedi à Lille, face à l’Islande.

Cette fois, il a fallu lutter. Après un premier tour dans l’ensemble survolé, les Bleus ont cette fois mis une mi-temps, la première, pour prendre la mesure de l’Islande, ce samedi à Lille pour leur huitième de finale du Mondial 2017 (31-25). Devant 28 010 supporters, un record évidemment, les coéquipiers de Nikola Karabatic ont d’abord bafouillé leur handball, sans doute inhibés par l’impressionnant public (0-3, 6e). Des débuts à l’image de ce qui allait suivre, avec une équipe islandaise sans pression et très agressive défensivement, et des Tricolores timorés et jouant sur courant alternatif (7-7, 15e).

Au final, c’est avec un petit but d’avance que les hommes de Didier Dinart rentrent au vestiaire (14-13, 30e), pour en ressortir avec un tout autre état d’esprit. En sept minutes, sous l’impulsion du trio Karabatic-Remili-Narcisse, les Bleus vont mettre les Islandais à genoux (20-14, 37e). Un écart suffisant pour gérer la fin de rencontre, grâce notamment à l’abattage assez impressionnant de Ludovic Fabregas (5 buts), le tout devant un public aux anges de fêter ses champions. Des supporters qui ont désormais rendez-vous mardi pour le quart de finale, toujours, à Lille face à la Biélorussie ou plus sûrement la Suède. 

Karabatic: "Une ambiance indescriptible"

Auteur du premier but français après 6 minutes, Nikola Karabatic (4 buts au final) a une nouvelle fois guidé les Bleus vers la victoire.

Nikola, un mot après cette victoire ?
On n’a pas pris le meilleur départ. On a eu quelques problèmes en attaque, avec des tirs ratés et des pertes de balle. On leur a donné des tirs faciles et ils ont fait un petit écart. Mais l’important était de ne pas s’affoler. On a montré qu’on était présents même dans des matches comme ça où l’on souffre pour commencer. On a rebondi intelligemment en revenant petit à petit. Ca a payé. On savait que ça allait être un match difficile face à un adversaire qui n’avait rien à perdre. Le plus important était de décrocher cette qualification.

Avez-vous bien profité de l’ovation des 28000 supporters à la fin du match ?
C’était difficile de partir en fait (sourire). C’est tellement magique dans la vie d’un handballeur de jouer dans un stade comme ça. C’est indescriptible, c’est inoubliable. C’est tellement de plaisir sur le terrain. Même si ce n’est qu’un huitième, qu’on a rien gagné, on avait envie de prendre ce plaisir-là. On a vu une belle communion aujourd’hui.

Vous avez désormais rendez-vous dans trois jours avec soit la Suède, soit la Biélorussie. Ce match va-t-il vous permettre de mieux démarrer, notamment au niveau du stress ?
Il n’y avait pas vraiment de stress. On a juste mal démarré avec deux-trois actions ratées en attaque avec un manque d’efficacité. Ca peut arriver dans tous les matches. Et puis on a su revenir. On savait que même si l’on avait gagné tous nos matches de poule, que le chemin est long et difficile. C’était le cas face à l’Islande, et ça sera encore le cas en quarts de finale.

Les stats de "nos" Bleus

Thierry Omeyer (11 arrêts à 32%) - Vincent Gérard (/) - Nedim Remili (5/8 aux tirs) - Olivier Nyokas (/) - Daniel Narcisse (4/7) - Nikola Karabatic (4/9) - William Accambray (/) - Luc Abalo (1/1) - Michaël Guigou (6/8) - Ludovic Fabregas (5/6) - Adrien DiPanda (1/2) - Valentin Porte (2/2)

Benoît Conta

Crédit: France Handball 2017