Daniel Narcisse (Paris)
« C’est un moment immense pour le handball français. De pouvoir partager ça avec le handball français, avec nos familles, nos amis, c’est quand même incroyable. Il faut féliciter tout le monde car ce n’est pas évident de jouer pour cette équipe de France. On nous demande beaucoup car on a mal habitué le public français, qui pense qu’on a gagné avant de jouer la compétition. Tout ça met pas mal de pression sur nos épaules, mais on a réussi à le gérer et on a fait une belle compétition. »
Nikola Karabatic (Paris)
« Je n’ai pas de mots pour décrire ça. Je suis tellement fier, tellement heureux. On avait tellement de pression. Tout le monde nous attendait, on jouait devant notre public. On n’avait pas d’autre choix que d’être champions du monde. On est heureux d’avoir ramené cette médaille d’or pour ce public qui nous a donné tellement d’amour. Je suis sur une autre planète, un nuage. Je ne réalise pas ce que l’on a fait. »

Adrien DiPanda (Saint-Raphaël)
« On est très heureux de la manière dont on est allé décrocher ce titre. Il n’y a pas eu de faux-pas, on n’a pas douté. On savait qu’on avait une équipe pour gagner ce Mondial, mais il fallait encore le faire. On s’est senti monter en puissance et au final c’est une compétition parfaite. En l’espace de trois semaines on a joué dans différentes salles. Chaque public, chaque salle avaient son athmosphère. Ca va être désormais un peu difficile de retourner à la réalité car on vient de vivre plus de 15 jours très forts en émotion… »
Valentin Porte (Montpellier)

« Il y a énormément de fatigue, d’émotion, de soulagement, de joie. Tout ça est mélangé. C’est un honneur de jouer une finale de championnat du monde dans son pays, dans cette salle. Même si je vais l’intérioriser par rapport aux autres, je suis vraiment heureux. »
Michaël Guigou (Montpellier)
« C’est extraordinaire de gagner chez soi, de gagner devant son public, ses amis… C’est très fort. Et forcément quand c’est ton neuvième titre, tu savoures ce que tu as vécu par le passé. Et tu es d’autant plus fier de ce que tu as vécu ces dernières années. Pour ma part, et même si j’ai eu quelques difficultés physiques, j’ai tout donné et je suis fier de ce que l’on a pu faire ce soir. Pour ce qui est de ma retraite, on y pensera plus tard. Je préfère savourer. »
Vincent Gérard (Montpellier)
« Gagner un titre comme ça devant nos familles, nos amis, nos enfants, c’est incroyable. On a vécu six semaines qui ont parfois été compliquées car c’était un peu long, mais s’imposer comme ça au final c’est incroyable. (Sur son titre de meilleur gardien du tournoi) C’est sympa c’est sûr, mais croyez-moi, je m’en fous un peu (sourire). »

Thierry Omeyer (Paris)
« Vivre un championnat du monde à domicile c’est un moment rare, même si je l’ai vécu deux fois pour ma part (sourire). De voir tout ce public nous soutenir tout au long de la compétition, c’était magique. Tout le monde a pu croire que ça allait se faire naturellement, mais on a eu de gros combats, on est allé chercher nos victoires. Je suis fier de mon équipe, de tous ces gars car on a donné le maximum pour aller chercher cette médaille. On peut savourer. »
Nedim Remili (Paris)

« Quand ils ont pris le temps-mort en deuxième période, vous ne vous rendez pas compte à quel point on avait mis un rythme d’enfer. On était tous cuits parce qu’on avait couru comme des acharnés. Mais l’écart était fait et il a continué de grandir après. C’était le plus important. Pour ma part, la fin de match a été extraordinaire. Je n’ai pas les mots. Je ne peux pas dire ce que je ressens. C’est un bonheur, une joie… C’est énorme ! »
Ludovic Fabregas (Montpellier)
« Je suis très heureux de pouvoir enfin gagner un titre avec cette équipe-là. On a vécu une super aventure devant notre public qui a été là pour nous sur tous les matches, même en dehors. On a vu des gens qui nous attendaient des heures et des heures devant notre hôtel… Ce soir on ne voulait pas perdre une deuxième finale d’affilée. Même si la première période a été compliquée, on a montré notre force et c’est super car on peut fêter ça avec nos proches et avec le public français. »
Luka Karabatic (Paris)
« Je suis extrêmement fier de ce que l’équipe a réalisé. Il y avait beaucoup d'attentes autour de nous, on a senti beaucoup de soutien durant toute cette quinzaine. On est vraiment fiers pour le handball français. Pour ma part, le plus important c’est le titre ramené et je vis d’autant mieux cette blessure que l’on a gagné à la fin. Peu importe qui est sur le terrain ou pas. C’est un groupe qui gagne, et je les remercie de m’avoir permis de monter sur le podium avec eux. »
Benoît Conta
