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Rémy Gervelas: "On va jouer notre carte à fond"

LNH - Publié le 11 mars 2019 à 10h22
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Gardien d'Ivry, qui doit affronter Paris en demi-finales de la Coupe de la Ligue, samedi lors du Final4, Rémy Gervelas ne cache pas les ambitions franciliennes. Les Ivryens comptent bien jouer les poils à gratter.

Rémy, quel est ton regard sur le début d’année 2019 réalisé par Ivry ?
La reprise se passe plutôt bien. On a enchaîné les bonnes performances avec un match nul à la maison contre Cesson-Rennes et une victoire à Pontault-Combault, un concurrent direct. Ensuite on fait un bon match face à Nantes. Malheureusement, on finit pas une grosse défaite contre Chambéry. Mais dans l’ensemble, c’est plutôt satisfaisant.

Le principal était de prendre des points face aux concurrents directs…
C’était le plus important oui. Il ne fallait pas perdre de terrain sur les équipes qui sont à la lutte avec nous. On a fait le taff dans ce cadre-là. Maintenant on veut quand même gagner le plus de matches possibles. 

Vous avez reçu le renfort de Johan Boisedu durant le mois de janvier, que vous apporte-t-il ?
« Jo » nous apporte de la sérénité, de la pêche et de l’expérience. C’est un joueur qui a connu un peu tous les niveaux et tout ce qui est victoire, maintien ou titre. Il a pas mal voyagé et il apporte vraiment beaucoup de sérénité. C’est un joueur sur qui on peut compter des deux côté du terrain. Il y a aussi la mentalité. Il a peut-être bientôt 40 ans, mais c’est un jeune joueur dans sa tête.

"On voulait s'offrir une aventure en Coupe"

Ce n’est au final pas le seul renfort, puisque Yoel Cuni a enfin démarré sa saison après avoir été blessé sur le début de saison…
Oui. (sourire) Il démarre très fort. Il était dans les starting-blocks depuis longtemps, mais il a eu quelques pépins physiques. Mais il a une mentalité de vainqueur et c’est un mec qui bosse tout le temps. On est content pour lui, mais aussi pour nous car il nous apporte beaucoup. Il est quasiment à dix buts sur les deux derniers matches (10 et 5, ndlr), c’est quand même énorme.  

Crédit: PSG PICS

Vous allez aborder le Final4 en fin de semaine, que représente cet évènement pour vous ?
C’est quelque-chose à part. C’est un Final4, il y aura les quatre meilleures équipes de la compétition, et on y va sans crainte. Personne ne nous attend donc il n’y a pas de pression à avoir.

Etait-ce un objectif pour vous en début de saison ?
On en avait parlé. On s’était dit qu’on voulait faire quelque-chose sur les coupes. Pour nous, il y avait la possibilité car les grosses équipes ont pas mal de matches, et nous, physiquement et mentalement, on a la pêche. On voulait s’offrir une aventure avec notre groupe. C’est ce qu’on a réussi à faire.

Le tirage au sort s’annonce en revanche compliqué, avec le tenant du titre, Paris…
On n’est pas étonné. C’est toujours un peu comme ça. Mais c’est à nous de surprendre. On arrive sur un week-end comme ça, avec des matches qui vont se jouer à rien. On va jouer notre carte à fond.

"Si dans les dix dernières minutes, on n'est pas loin..."

Quels seront les ingrédients pour tenter de battre Paris ?
Il va falloir les faire déjouer en attaque et être très solidaires en défense. Il ne faudra pas perdre de ballons car face à ces équipes-là, on paye le tarif directement. On jouera notre carte à fond en essayant de couper leur rythme. Et si dans les dix dernières minutes on n'est pas loin, il y aura moyen de faire quelque-chose.

Quel souvenir gardes-tu du match aller en Lidl Starligue, durant lequel vous aviez sombré (38-21) ?
Ça a avait été difficile, oui. Mais on était encore en phase de reprise, avec un nouveau groupe et pas mal de blessés. Là, on est quasiment au complet, donc ça sera un autre match. On va aborder ce match avec de la confiance, de l’envie. Et puis ça nous permet de penser aussi à autre chose. Le championnat, la lutte pour le maintien, c’est dur, il faut batailler. Là, on est sur autre chose, et on va pouvoir se dire qu’on a le niveau des meilleures équipes françaises et européennes. On n’aura pas peur.

Plus personnellement, tu vas à nouveau jouer contre un certain Luc Abalo…
C’est mon meilleur ami, c’est comme mon frère. Qu’on se voit sur ou en dehors du terrain c’est pareil. Au contraire, je suis content, ça nous fait un week-end ensemble (sourire). 

Be. C.