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Les 7 de ma carrière - Marc Poletti (Dijon)

LNH - Publié le 27 avril 2020 à 14h10
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Le capitaine du Dijon Métropole Handball a tout connu dans ce club, après près de 30 ans à en porter le maillot. Qui de mieux que lui pour revisiter l'histoire du DHB ?

Mon sept de légendes

Gardien de but : Thierry Omeyer : "En vrai, pas grand-chose à dire. Juste le plus grand gardien de tous les temps."

Ailier gauche : Uwe Gensheimer : "J'ai jamais vu un bras aussi extraordinaire. T'as l'impression qu'il lui ont désossé le poignet à la naissance. Tu mets dix fois le replay de ses actions, tu comprends toujours pas ce qu'il se passe (rires)..."

Arrière gauche : Stefan Lövgren : "Il alliait la classe et la force physique."

Demi-centre : Daniel Narcisse : "Le plus beau joueur qu'on ait jamais eu. Je pense que je suis pas le seul à dire que j'ai pris un deux minutes sur un des ces contre un (rires)...Tu fais toujours tout ce que tu peux, mais y'a des fois, c'est un peu trop compliqué pour le commun des mortels de défendre sur lui (rires) !"

Arrière droit : Stéphane Stoecklin : "C'est le poste où j'ai eu le plus de mal. Stoecklin a révolutionné le poste, il était monstrueux physiquement mais pas que. Il possédait une vraie intelligence de jeu."

Ailier droit : Luc Abalo : "Un autre contre qui j'ai eu la chance de jouer, un vrai extraterrestre. Il court à 10 000 à l'heure, il saute à 25 mètres de haut, il est dans une classe à part."

Pivot : Marcus Ahllm : "C'est tout ce que j'aime, un vrai guerrier, aussi fort techniquement que physiquement. Le mec jouait une heure à tous les matchs, mais il était toujours impeccable."

Mon sept de potes

Gardien de but : Nebojsa Stojinovic : "J'ai joué six ans avec lui et c'est devenu un ami. Sur le terrain, il pouvait passer comme étant un peu fou mais bon, il est comme tous les gardiens au final (rires)... Il est carré, très carré. Il ne tourne pas autour du pot, s'il ne t'aime pas, tu le sais généralement assez vite. L'honnêté, c'est une qualité primordiale pour moi, et lui n'en manque pas."

Ailier gauche : Mathias Perrette : "On est de la même génération, on a joué en -18 ensemble avant qu'il arrête. Il était aussi fort à l'aile droite qu'à l'aile gauche, pourtant il était droitier. Il avait le style surfeur, blond, c'était le Brice de Nice de notre équipe (rires)..."

Arrière gauche : Pierrick Naudin : "On joue ensemble depuis dix ans, il m'a juste abandonné une année quand il est parti à Aix. Jérémy Suty et lui sont vraiment les mecs qui ont marqué mes saisons à Dijon."

Demi-centre : Jérémy Suty : "L'un des meilleurs avec qui j'ai joué. Une vraie machine à marquer, à l'époque."

Arrière droit : Victor Boillaud : "On a joué ensemble des -9 aux -18. Le mec tirait aussi fort de la main droite que de la gauche, alors il pouvait jouer partout. Quand tu étais coach, c'était assez pratique (rires)...Par contre, quand tu défendais, il était injouable."

Ailier droit : Alexis Lemal et Simon Parent : "Je pouvais pas les séparer. Simon, c'était un très beau joueur, Alexis a suivi ses traces."

Pivot : Marc Poletti : "Autant jouer avec ses potes hein ! Ca fait 30 ans que je suis là, et même s'il m'est déjà venu à l'idée de partir, Dijon m'a toujours proposé quelque chose d'intéressant, en terme de challenge sportif et humain. Est-ce que je suis le meilleur pivot de l'histoire du club (rires) ? C'est pas à moi de le dire, mais j'espère avoir marqué un tout petit peu son histoire, quand même."

Mon sept de coéquipiers

Gardien de but : Dragan Mladenovic : "Un one man show, le mec complètement fascinant. Je me souviens, une fois à Saintes, il ne prend que trois buts en première période, on mène 13-3 à la pause. Mais pas des arrêts genre sur des tirs à douze mètres avec la défense hein, des vraies contre-attaques. Il devait être à 85% d'arrêts, il avait fait déjouer les adversaires à lui tout seul. A la pause, il rentre dans le vestiaire et il fait au deuxième gardien, allez, à toi maintenant. Il avait fait son boulot, il pouvait aller se reposer (rires) !"

Ailier gauche : Clément Bonin : "Je me souviens qu'il portait le n°14 ! Le meilleur ailier gauche avec qui j'ai joué, physiquement, il était impressionnant, mais techniquement aussi."

Arrière gauche : Jérémy Suty : "Encore une fois, un beau joueur. Lui et moi, on partage une passion pour la bouffe. En vrai, c'est un peu la passion ici à Dijon, la bonne bouffe. Même à l'apéro, il était costaud le Jérém' (rires) !"

Demi-centre : Mohamed Kiour : "J'ai joué plus de dix ans avec lui, il est devenu entraineur dans un petit club à côté de Dijon, à Marsannay. Il y avait joué avant d'arriver chez nous, il y est reparti."

Arrière droit : Brice Versol : "Dijon est le seul club où il ait joué en attaque (rires) ! C'était un gros guerrier, un monstre défensif. Quand tu allais sur lui, valait mieux ne pas avoir oublié le protège-dents (rires) ! Mais quand tu défendais à côté de lui, généralement, tu pouvais suivre le pivot, tu savais qu'il allait gérer le reste (rires) !"

Ailier droit : Jan Sobol "Un grand professionnel, tu sens qu'il a connu la Champions League et Montpellier et tout ça...Par contre, il est super discret, humble, on ne l'entend pas. A un moment, j'ai cru qu'il était triste, j'ai appelé Nebojsa Stojinovic qui le connait bien pour lui demander s'il y avait un souci (rires)...Mais non, il est toujours comme ça !"

Pivot : Mathieu Lanfranchi : "Quand il était là, je ne faisais que la défense, il ne faisait que l'attaque. Je l'appelais la madeleine à la fin, à cause de son physique (rires) !"

 

Kevin Domas, photo : Frederic Bocquenet