Saran ne compte pas s'éterniser

LNH - Publié le 31 août 2018 à 11h35
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La saison de Proligue reprendra ses droits le 14 septembre prochain. En attendant cette reprise, nous vous présentons un à un tous les acteurs d’un exercice qui s’annonce d’ores et déjà passionnant. Quatorzième et ultime épisode ce vendredi, avec Saran.

Si proches... Si loin

Après avoir brillamment décroché son maintien en Lidl Starligue la saison précédente, Saran a échoué dans sa mission pour sa deuxième année dans l’élite. "Ca ne s’est pas joué à grand-chose, et je pense qu’on n’était pas si loin. Maintenant, quand je vois les autres équipes, je trouve que l’on était trop légers défensivement et notamment sur le poste de gardien de but, estime Fabien Courtial. Au final, lors de notre première saison, nous nous sommes maintenus en essayant d’attaquer différemment pour surprendre et marquer pas mal de buts. Paradoxalement, la saison dernière, on était plus proches du niveau de cette Lidl Starligue. Il a simplement manqué de la réussite dans le but et en défense." Une descente qui aura tout de même permis au club de grandir. "Tout ça, c’est de l’apprentissage. On sait désormais le minimum requis pour être pérenne au plus haut niveau. On sait ce qu’il faudra mettre en place lorsque l'on va y retourner, souligne le coach saranais, pas mécontent aussi de retrouver des sourires à l’entraînement. L’excitation de la première saison est finalement passée, et je me suis au final aussi retrouvé à entraîner une équipe qui gagne peu. Ce n’est pas toujours très fun. Ce n’est pas désagréable de repartir sur un cycle durant lequel on doit logiquement gagner pas mal de matches." 

Un effectif restreint

Avec neuf départs pour seulement deux arrivées, Saran a sérieusement restreint les contours de son effectif. "Notre mercato a été simple. En amont, nous avions identifié le secteur à renforcer, qui était la défense. Il nous fallait un défenseur central de niveau Lidl Starligue et un gardien de but. On a donc recruté assez tôt Jérémie Courtois et José Manuel Sierra, décrypte le coach. Le reste était conditionné par notre maintien ou non. On n’a pas eu de maintien, donc on n’avait plus de latitude économique. On a dû se séparer de joueurs, et on a subi le départ de deux joueurs que je souhaitais conserver: Jean-Jacques Acquevillo et Andréa Guillaume. Maintenant, on descendait en Proligue, et on leur proposait un autre challenge. Il y a une certaine logique." Avec désormais dix joueurs pros et des jeunes pousses, Saran ouvre une nouvelle page de son histoire. "C’est autre chose, une sorte de pari, mais on n’avait pas spécialement le choix non plus. "

Objectif Lidl Starligue !

Après deux années passées en Lidl Starligue, Saran ne compte pas végéter en Proligue. "L’objectif, c’est de remonter. Il y a deux places, à nous d’en prendre une des deux, assène Fabien Courtial. On aura un groupe restreint, mais un groupe expérimenté aussi. On ne va pas construire sur le long terme avec des joueurs comme Ibou Diaw, José Manuel Sierra ou Chema Rodriguez. A eux d’être performants pour être rapidement en haut. Je pense que l’on a des joueurs de qualité à tous les postes, donc on va vite voir comment se goupille la saison."

Be. C.