Igor Anic (Cesson-Rennes)
Oh ! Un revenant ! Deux ans que l'ancien pivot de l'équipe de France avait quitté la France pour émigrer en Slovénie. Il revient dans une Bretagne qu'il connait bien et où il a déjà évolué pendant deux saisons. Un ancien champion d'Europe et du monde, en voilà un beau morceau pour la Proligue. Ses adversaires vont tout faire pour lui montrer qu'un palmarès ne vaut rien. Mais lui, avec son expérience, a quelques arguments à faire valoir. Au point, peut-être, d'obtenir son ticket pour les Trophées LNH.
Juan Andreu (Limoges)
Après le Français expérimenté, l'Espagnol expérimenté. A 34 ans, le solide Juan Andreu a décidé de découvrir la Proligue après quatre saisons en Lidl Starligue avec Aix. Sa science du placement et son gabarit en font des dangers offensifs de premier plan. En attaque, il est un vrai poison pour les défenses, même si ses statistiques ne le confirment pas. Mais avec des joueurs de la trempe de Romain Ternel ou Jérémy Suty autour de lui, Juan Andreu risque de faire des dégâts !
Pierre Marche (Nancy)
Peuple de Proligue, te souviens-tu de Pierre Marche ? Il t'avait égayé il y a trois ans avec Tremblay en France, avant de se blesser...Mais depuis, il est devenu un des pivots les plus réguliers de Lidl Starligue. Discret, au point de ne jamais dépasser les 82 buts inscrits par saison, l'Aixois de formation est en revanche le parfait exemple de joueur de devoir. Attraper les ballons, poser des blocs, défendre, il ne lui manque finalement pas grand chose. Et quand on est aussi complet, on peut légitimement postuler à une place parmi les trois meilleurs pivots du championnat.
Hadrien Ramond (Saran)
Le viking du Loiret continue son chemin. Deux ans après avoir débarqué de Nancy, Hadrien Ramond est devenu un des pivots offensifs les plus reconnus de Proligue. Sa rage et sa relation en attaque avec Chema Rodriguez en font un joueur redouté par ses adversaires. Pour faire partie des tout meilleurs à son poste, il ne lui manque qu'une chose : de défendre. Il s'y est mis ces derniers temps, et devrait encore être mis à contribution dans le secteur cette saison.
Marc Poletti (Dijon)
Le Dijonnais de toujours n'était pas loin d'être élu la semaine passée, mais le Qatari Youssef Ben Ali lui avait finalement soufflé la victoire. Partie remise ? A 34 ans, Marc Poletti fait toujours partie des meilleurs pivots du championnat, comme il l'était en Lidl Starligue il y a quelques années. Mais à l'image de son coéquipier Lilian Pasquet, il est souvent placé mais rarement gagnant quand arrive la saison des récompenses individuelles. Ne serait-il pas temps de changer les habitudes ?