Massy n’avait pas perdu ses habitudes. Après une année en Lidl Starligue, conclue avec 6 points au compteur, le club francilien a vite retrouvé ses repères en Proligue, pour à nouveau atteindre les playoffs, son objectif en début de saison. "En Lidl Starligue, on a vécu une année enrichissante mais on a aussi gagné que deux matches dans la saison. C’est quand même compliqué à vivre. Revenir dans un championnat que l’on connaît, dans lequel on sait que l’on a vrai rôle à jouer, ça fait du bien à tout le monde, estime Jules Portet. Au final, ça donne une saison pleinement réussie. Humainement et sportivement, les objectifs ont été atteints."
Et tant pis pour cette demi-finale perdue à Saint-Brieuc, face à Chartres (26-25), lors des Finales de Proligue. "Il n’y a pas de frustration, non, évacue le pivot. Sur le moment, on s’est dit que de perdre d’un but, pour ensuite les voir gagner d’un petit but en finale face à Créteil, il y avait la place de faire un hold-up. Mais Chartres n’était pas non plus dans les meilleures conditions pour disputer ces matches. Et quand tu regardes les deux effectifs, ils avaient un meilleur groupe que le nôtre. Ils méritent leur place en Lidl Starligue."
Un groupe plus étoffé
Pour Massy, ce sera la Proligue, avec un objectif immuable: terminer à l’une des six premières places pour disputer les playoffs. "C’est l’objectif que l’on s’est fixé dès le début de la préparation, confirme l’ancien Bisontin. On n’a pas spécialement abordé le sujet des Finales, mais je pense que tout le monde a l’ambition d'y retourner." Une mission qui a été confiée à Jérémy Roussel, après le départ de Tarik Hayatoune vers Limoges. "Il s’est vite adapté à son groupe, à l’environnement. Le courant est tout de suite passé, juge Portet. Maintenant, on n’a pas abordé la compétition, les frustrations et les semaines qui suivent les défaites."
Du côté de l’effectif, Massy devrait compter sur un groupe plus dense, avec six arrivées, dont celles des Strasbourgeois Tom Robyns et Arthur Müller. "On est plus complet, oui. On a des postes avec deux titulaires, ce qui n’était pas forcément le cas avant. On va avoir un bon groupe, conclut le pivot. Sur ce point, je suis assez confiant car il n’y a que des mecs cools. Et puis, il n’y a que des francophones, ce qui facilite la communication. Bon, il y a bien un accent belge et un accent alsacien, ce qui n’est pas toujours évident, mais au niveau humain, ça annonce une année très sympa." Reste à faire suivre le sportif…
Benoît Conta
Crédit photo: Christophe Portat