Les 7 de ma carrière - Jordi Deumal (Nice)

LNH - Publié le 03 avril 2020 à 12h32
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Après Maxime Duchêne en début de semaine, c'est au tour de Jordi Deumal, le capitaine du Cavigal Nice, de nous donner ses équipes de rêves. Avec une forte connotation espagnole !

Mon sept de légendes

Gardien de but : Arpad Sterbik : "J'ai encore ce souvenir de la demi-finale de l'Euro 2018, où il n'avait pas joué un match, il débarque le matin et sort trois pénaltys. Ce mec est fou. C'est pas le plus connu, mais il m'a marqué. Quand tu le vois courir, tu te dis que c'est pas possible qu'il joue à ce niveau et, pourtant, à 40 ans, il est toujours aussi fort."

Ailier gauche : Juanin Garcia : "Pas le plus connu, mais pour moi, le meilleur d'entre tous. Etant ailier gauche, c'était mon idole, ce mec tout petit qui court très vite et qui sort des trucs de fou."

Arrière gauche : Jérôme Fernandez : "Il fallait bien que je mette un Français quand même (rires) ! Pour moi, c'est la référence, il a tout gagné, il est le meilleur buteur français...Quand j'étais jeune, il était encore à Barcelone, c'est un des premiers Français que j'ai connus."

Demi-centre : Raul Entrerrios : "Lui aussi, faire ce qu'il fait à 39 ans, ça force le respect. Quand tu le vois, tu te dis qu'il est pas extraordinaire, mais il joue tellement juste. Le premier entrainement que j'ai fait avec l'équipe première du Barça, je lui ai mis un coup de coude dans le nez, il saignait comme je sais pas quoi, il doit se souvenir de moi mais pas pour les bonnes raisons (rires) !"

Arrière droit : Kiril Lazarov : "Une légende lui aussi. En plus il m'a toujours suivi comme mon ombre. Il est arrivé à Barcelone après moi, pareil à Nantes...Ce mec là, il peut rater dix shoots mais si le onzième, c'est pour gagner le match, t'es sûr qu'il le mettra dedans."

Ailier droit : Victor Tomas : "Je suis fan de Barcelone, je vais avoir du mal à le cacher (rires). Lui aussi, c'est une icone au Barça, un vrai symbole du club, irréprochable sur le terrain et en dehors. On a joué ensemble il n'y a pas longtemps avec l'équipe de Catalogne qu'il avait formée."

Pivot : Julen Aguinagalde : "Pour moi, le meilleur pivot d'attaque en ce moment. Il a le ballon, t'es mort. Après, bon, y'en a qui vont dire qu'il ne défend pas mais tant pis, faut faire des choix !"

Mon sept de coéquipiers

Gardien de but : Gonzalo Perez de Vargas : "A l'entrainement, il est infernal. Tu te dis qu'il est petit et tout, mais il est super intelligent, donc il compense parfaitement. Et il est toujours à fond, on en mettait pas beaucoup, même dans les jeux !"

Ailier gauche : Valero Rivera : "Il m'a filé un petit coup de main pour rejoindre Nantes quand j'étais encore à Barcelone. J'avais envie de continuer mes études en France, et il a arrangé le coup avec Thierry Anti, à l'époque. Et, en dehors de ça, ça reste un joueur phénoménal !"

Arrière gauche : Dani Dujshebaev : "On était en centre de formation ensemble. Quand je le voyais à l'époque, je pensais qu'il n'arriverait jamais au haut niveau, il avait des qualités mais...Et il a explosé !"

Demi-centre : Manu Crivelli : "Mon pote du Cavigal ! Il va être content que j'ai pensé à lui (rires) ! Un super gars, et un joueur qui progresse beaucoup, tous les ans."

Arrière droit : Eduardo Gurbindo : "On a joué ensemble à Nantes, un très bon joueur, très complet, mais aussi un mec adorable. Il est super marrant, il fait des conneries tout le temps...Faudrait que je lui demande pourquoi il a arrêté de poster des conneries sur son Instagram (rires) !"

Ailier droit : Aleix Gomez : "Un autre gars que j'ai connu au centre de formation de Barcelone. On avait des conversations super profondes, super poussées, pendant des heures. Quand tu es au centre, tu rêves toujours d'aller le plus haut possible, de jouer la Champions League et tout ça, et lui y est arrivé. Je suis super content pour lui."

Pivot : Nicolas Tournat : "Je ne le connaissais pas du tout avant d'arriver à Nantes, et je suis tombé amoureux. Quel joueur, il me rappelle un peu Aguinagalde, mais qui défend. En plus, c'est un super exemple pour tous les gamins de Nantes, vu qu'il est arrivé là en partant du centre de formation."

Mon sept de potes

Gardien de but : Marc Lorbe : "C'est un gardien de but qui entraine dans mon village d'origine, Santa Maria de Palautordera. Il doit faire un mètre 60, mais il a joué jusqu'en première division espagnole, à Granollers. Et un jour, il en a eu marre, il a décidé d'aller jouer demi-centre dans une petite équipe, avant de devenir entraineur. Il a dû arrêter il y a huit ou dix ans, mais ça reste un très bon copain."

Ailier gauche : Junior Tuzolana : "Quand je suis arrivé à Nantes, il m'a filé un bon coup de main. Bon il pensait qu'il parlait espagnol alors qu'il connaissait trois mots (rires), mais il m'a vachement aidé. Et du coup on est resté en contact, c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup."

Arrière gauche : Juan Amigo : "L'arrière qui me file le plus de ballons, je pouvais pas l'oublier ! On avait déjà joué ensemble à Barcelone, on se connait un peu, donc bon, je l'ai recommandé quand j'ai su que le club cherchait un arrière (rires) !"

Demi-centre : Edu Fernandez : "Il était pivot mais il a filé quelques coups de main à Nice quand on avait plein de blessés. C'était mon coach, mais on est resté très potes maintenant qu'il est parti. Et comme demi-centre, il était pas mauvais, il avait une super vision du jeu. Bon par contre, c'était un peu plus compliqué quand il fallait replier (rires) !"

Arrière droit : Alexis Bon : "J'en pense pas un mot, mais on s'est appelé ce matin et il m'a dit de pas me tromper (rires) ! Je plaisante, on s'aime bien !"

Ailier droit : Lucien Auffret : "C'est resté un super pote après le centre de formation de Nantes. Cette année, on a joué l'un contre l'autre, face à face, et c'était un peu curieux !"

Pivot : Oriol Rey : "On vient du même village, c'est un de mes meilleurs potes. Plein de joueurs sont nés dans mon village : les frères Canellas, David Davis...Pourtant c'est un petit truc, dix-mille habitants maximum, mais je sais pas, doit y avoir un truc spécial là-bas (rires). On a joué ensemble jusqu'à nos 16 ans avec Oriol et on s'est retrouvé après à Nice."

 

 

 

Kevin Domas