Les 7 de ma carrière - Yassine Idrissi (Limoges)

LNH - Publié le 17 avril 2020 à 15h27
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Le portier de Limoges Yassine Idrissi fait partie de ces joueurs qui commencent à avoir roulé leur bosse. Et forcément, quand on lui a demandé de choisir les gens qui l'avaient marqué, il lui a fallu un peu de réflexion...

Mon sept de légendes

Gardien de but : Thierry Omeyer : "Difficile de ne pas mettre un joueur qui a tenu 20 ans sur le toit du monde, hein ?"

Ailier gauche : Michaël Guigou : "Je l'ai cotoyé un paquet de fois dans les derbys Nîmes-Montpellier, et il sait tout faire. Quand tu le vois jouer, t'as l'impression que tout ce qu'il fait est juste."

Arrière gauche : Mikkel Hansen : "Même s'il se cache un peu en ce moment, il est quand même infernal. Imagine un côté gauche avec Guigou et Hansen, t'as plus qu'à déclarer forfait (rires) ! Il est vraiment injouable, tu pars d'un côté, il te la met de l'autre, tu restes au milieu, il te la met au-dessus de la tête..."

Demi-centre : Jackson Richardson "Un joueur à part, même si Dujshebaev était pas mal non plus. J'ai eu la chance de jouer contre lui, quand il était à Chambéry. Il fait partie de cette génération qui m'a marqué quand j'étais jeune."

Arrière droit : Stéphane Stoecklin : "Pour son bras phénoménal, mais aussi parce que c'était un mec adorable. J'ai eu la chance de le croiser deux ou trois fois, il a toujours été sympa avec moi !"

Ailier droit : Luc Abalo : "C'est un peu le Guigou gaucher, avec un physique de fou. Quand on l'a vu débouler avec Ivry, les premières fois, on comprenait pas tout ce qu'il se passait (rires) ! Il était capable de te faire de ces dingueries..."

Pivot : Mats Wislander : "C'était quelqu'un, tu le voyais jouer, il avait la classe."

Mon sept de potes

Gardien de but : Yassine Idrissi : "Difficile de ne pas mettre le meilleur gardien de tous les temps (rires) ! Non mais bon, si je fais une équipe de potes, autant me mettre dedans, je vais pas aller dans les tribunes !"

Ailier gauche : Fayssal Souhir : "On s'est rencontré en équipe du Maroc, le mec passe son temps à se mettre des patates à lui-même (rires) ! D'ailleurs je l'ai surnommé Monsieur Patate...Il arrive toujours à se mettre un coup à lui-même (rires)..."

Arrière gauche : Hicham Hamadi : "Il est en train de créer sa marque de sport, il faut lui faire un peu de pub' ! Un autre gars bien que j'ai connu avec la sélection marocaine. On était dans les premiers arrivants en 2006."

Demi-centre : Rémy Oliver : "Ce mec était un phénomène ! Je n'ai joué qu'une saison avec lui à Saint-Cyr, mais il m'a marqué. Il y est retourné d'ailleurs."

Arrière droit : Damien Waeghe : "On est arrivé en même temps à Créteil, et on était tout le temps en chambre ensemble. C'est un mec qui adore les blagues, mais par contre, qui aime beaucoup moins qu'on lui en fasse (rires)..."

Ailier droit : Steven George : "Mon petit poulain ! Je suis un peu déçu pour lui qu'il n'ait jamais vraiment percé à l'USAM, j'aurais bien aimé. C'est un vrai bosseur, on restait à faire des séries de shoot en fin d'entrainement. Et on est resté très potes quand je suis parti à Toulouse."

Pivot : Sylvain Rognon : "Le seul champion d'Europe à avoir porté les couleurs de Saint-Cyr Touraine ! Il avait gagné la Champions League avec Montpellier en 2003. A Saint-Cyr, on n'avait pas des moyens de fou, mais on a su faire une équipe, au sens propre, tout le monde tirait dans le même sens."

Mon sept de coéquipiers

Gardien de but : Bruno Martini : "Quand je l'ai vu arriver à Nîmes, j'ai eu un peu peur. Il avait pas trop l'air commode, de loin (rires)...Mais en fait, c'est une crême, un vrai mec gentil. On avait un binôme qui fonctionnait super bien. Après, c'est vrai que sur le terrain, il est dans sa bulle, mais c'est comme ça qu'il s'est construit."

Ailier gauche : Benoit Henry : "Quand la nouvelle génération est arrivée à Créteil, les anciens, comme Zuniga, Limer ou Benoit, ne nous ont pas forcément vus d'un bon oeil, surtout qu'on était mis sur un piedestal. Mais, petit à petit, on a compris qu'il valait mieux travailler ensemble et tirer dans le même sens. Sur le terrain, Benoit me rappelait un peu Michaël Guigou."

Arrière gauche : Guillaume Saurina : "Jean-Michel pas de doutes (rires) ! Même à 1/18, il continuait à tirer ! Mais à l'entrainement, il était super facile. Il venait toujours nous demander des conseils, pour analyser comment le gardien fonctionnait pour devenir encore plus efficace."

Demi-centre : Yann Balmossière : "J'ai eu la chance de le cotoyer à l'USAM. Il était plus qu'un demi-centre, il voyait tout avec un temps d'avance."

Arrière droit : Damien Waeghe : "Le Glandorf français !"

Ailier droit : Damien Scaccianoce : "La grande classe. Des mecs comme ça, on en fait plus. Quand il avait décidé que t'allais pas en arrêter un, généralement, tu cherchais le ballon pendant soixante minutes."

Pivot : Gueric Kervadec : "Un monument du handball français. Même en fin de carrière, à Créteil, il a toujours mis le bleu de chauffe. Il ne disait pas forcément grand-chose, mais il avait quelque chose d'impressionnant."

 

Kevin Domas, photo : Armaphotos