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Karabatic: "Beaucoup de certitudes pour la suite"

LNH - Publié le 28 janvier 2018 à 20h50
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Auteur de neuf buts, Nikola Karabatic a porté l'équipe de France vers la médaille de bronze, ce dimanche à Zagreb. Le meneur des Bleus y voit de belles promesses pour l'avenir.

Nikola, quelle saveur donnes-tu à cette médaille de bronze ?
Je ne peux pas dire qu’elle ait une saveur de médaille d’or mais je pense que vous avez vu la joie que l’on avait en fin de match. Cette médaille représente énormément pour nous. On fait une bonne compétition puisqu’on termine avec une seule défaite. En finale, l'Espagne et la Suède en ont deux et trois. Mais c’est l’Euro, c’est comme ça. 

Comment s’est déroulé l’après France-Espagne ?
On avait un peu tous la tête dans le trou hier (samedi). Les jeunes nous ont dit: « Beaucoup d’entre vous ont tout gagné. Mais nous on a aucune médaille alors une médaille de bronze ça représenterait beaucoup pour nous ». Ca nous a donné la chair de poule et beaucoup de motivation. On finit sur un grand match et on est une nouvelle fois médaillé. Sur les trois dernières compèt’ (JO, Mondial, Euro) on gagne les trois médailles. Malgré les blessures, on est là, et c’est une grande performance. 

"Ca montre la constance de cette équipe"

Tu t’es donc dépouillé pour tes jeunes partenaires…
Pas que. Il y a aussi le public mais aussi toute l’équipe. Il y a un vrai état d’esprit dans cette équipe et ça s’est vu aujourd’hui. C’est un plaisir d’évoluer avec ces gars. J’aurais préféré la médaille d’or mais j’apprécie vraiment cette médaille de bronze.

Cette équipe a-t-elle grandie ?
Forcément. Chaque compétition apporte de l’expérience. Il y a des joueurs qui vivaient leur première compétition et qui vont gagner en maturité. Ca va amener de la confiance, beaucoup de certitudes. Quand on voit le tournoi que l’on fait avec les blessures et les retraites, c’est vraiment prometteur pour la suite. Ca montre aussi la constance de cette équipe qui, malgré les aléas du sport de haut niveau, est toujours là en demi-finales. Ce n’est pas donné à tout le monde puisqu’aucune autre équipe ne le fait.

Benoît Conta, à Zagreb (Croatie)