Tour de France - Cette fois, Chartres sera prêt

LNH - Publié le 26 août 2020 à 15h18
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Après un premier passage raté en 2015/2016, Chartres a réussi son retour en Lidl Starligue, la saison passée. Finalement dixième, le club chartrain ne compte pas s’arrêter là.

Une révolution maîtrisée. Il y a un peu plus d’un an, Chartres, champion de Proligue, validait son retour en Lidl Starligue, trois ans après sa seule et unique saison à ce niveau, qui s’était soldée par une relégation. Un échec que les dirigeants euréliens voulaient à tout prix éviter de renouveler. Ces derniers ont donc, non sans heurts, choisi de révolutionner leur effectif, avec pas moins de huit arrivées, en plus de celle d’un nouvel entraîneur, Toni Gerona. A la tête d’un effectif cosmopolite (13 nationalités), le coach espagnol s’est rapidement mis à la tâche… mais a dû se montrer patient pour récolter les fruits de son labeur. 

"Notre saison passée est assez facile à lire, décrypte le technicien. On a eu un début de saison très difficile, avec pas mal de nouveaux joueurs, un nouvel entraîneur, mais aussi beaucoup de blessés. On a eu besoin de temps pour faire les choses comme il le fallait." Onzième à la trêve grâce à des victoires face aux concurrents directs, le collectif chartrain a ensuite semblé monter en régime à partir du mois de février. "L’équipe tournait vraiment très bien, et on s’est d’ailleurs qualifié pour la demi-finale de la Coupe de France, une grande première pour le club. On finit dixième, et on aurait même pu finir septième en ne perdant pas notre dernier match à la maison, face à Créteil. Au final, c’est une saison plus que correcte", note Gerona. 

Un maintien... voire plus ?

Dans ce cadre, le club a choisi de miser sur la continuité, avec seulement deux recrues, l’arrière Lukas Urban et le pivot Denis Vasilev (encore bloqué en Russie pour des problèmes de visa, ndlr). "Il y a aussi le retour de Vasja Furlan et de Sergiy Onufriyenko, qui ont été blessés pratiquement toute la saison passée, ajoute le coach espagnol. Mais eux sont déjà dans la dynamique de groupe et leur intégration est très facile." Seule ombre au tableau, la grave blessure de Morten Vium, troisième meilleur buteur de Lidl Starligue la saison passée. "On avait choisi l’option de ne partir qu’avec un seul ailier droit. C’est donc malheureux pour nous, regrette le coach. On est en train d’étudier les différentes options qui s’offrent à nous pour le remplacer. Rien n’est arrêté encore."

En attendant, Toni Gerona a fixé le cap à ses joueurs. "L’objectif numéro 1, c’est le maintien. Mais je pense que l’on peut être plus ambitieux. Il faut se mettre dans la tête les matches que l’on a livré durant les mois de février et de mars. C’est l’image que l’on devra montrer dès le début du championnat, conclut le technicien, qui profite d’un groupe stable pour avancer plus rapidement dans la construction de son équipe. J’ai aussi essayé d’améliorer mon français, et c’est plus simple. (sourire) Pour le reste, on a déjà huit mois de travail derrière nous, et ça se voit. Les joueurs ont leurs habitudes et on est beaucoup mieux qu’il y a un an." Le calme après la tempête...

Benoît Conta