Jean-Pierre, quel regard portes-tu sur la finale aller ?
On a fait un bon match dans l’ensemble. On est allé là-bas pour créer la surprise et faire un écart. On a réussi à le faire pendant le match mais on est retombés dans nos travers en fin de rencontre en loupant pas mal de shoots. Ils sont du coup revenus et on est un peu frustrés du résultat. Maintenant on fait match nul à Sélestat en mettant 31 buts et ça reste un bon résultat. On aurait préféré finir le match à +6 mais on n’a pas réussi à le faire, je pense en raison de la fatigue. On a eu un peu moins de lucidité sur la fin de match. Maintenant il faut faire le taff à la maison et gagner à la maison.
Tu parles de fatigue, le rythme des playoffs est-il difficile ?
Sur la fin de saison ça commence à piquer oui. (sourire) Mais on va puiser dans nos ressources mentales. On a aussi de la cryothérapie à disposition pour la récup’. Mais, oui, le rythme de ces playoffs est intense, notamment face à Sélestat qui joue beaucoup sur montées de balle et engagements rapides. Il faut replier et la fatigue arrive vite. Celui qui va gagner le match retour et monter en Lidl Starligue sera celui qui sera le plus lucide en fin de match. Les deux équipes devraient mettre beaucoup d’intensité sur ce dernier match…
"Terminer la saison en beauté"
Vous avez du coup occupé votre temps à récupérer depuis mardi ?
On a eu de la récupération mercredi et ce jeudi, on a un petit entraînement à 17h. Mais c’est de toute façon plus de la récupération car ce n’est pas en deux jours que l’on va apprendre des gammes techniques pour battre Sélestat. On les a joués trois fois depuis le début de la saison. Ca se jouera dans la tête.
Le public sera derrière vous pour cette finale retour…
Oui, on attend une grosse ambiance avec pas mal de monde. (sourire) Ca va être un vrai petit chaudron et j’espère que l’on saura terminer la saison en beauté.
Signes-tu dès maintenant pour un 4e match nul de suite et une montée ?
Je signe pour une victoire de 4 ou 5 buts. (rires) Il nous faut le même match qu’au match aller mais sans la décompression à la fin. Comme ça on a un joli spectacle et pas de stress ni de pression sur la fin. On finit tranquille. (sourire)
Be. C.
Crédit photo: Daniel David et Thierry Baninot