Les 7 de ma carrière - Nicolas Schneider (Selestat)

LNH - Publié le 24 avril 2020 à 11h02
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Alors qu'il quittera Sélestat cet été, le demi-centre Nicolas Schneider se retourne sur les années passées en Alsace, et nous livre ses anecdotes et ses meilleurs souvenirs !

Mon sept de légendes

Gardien de but : Thierry Omeyer : "Pour l'anecdote, c'est contre lui que j'ai marqué mon tout premier but avec les pros. Bon, c'était pas fou, une contre-attaque simple, j'ai pas tenté le chabala (rires) ! Je me souviens que, dans le même match, j'ai envoyé un ou deux tirs à travers, des trucs pas pourris, en me disant que ça allait rentrer. Mais non, au dernier moment, tu voyais son pied arriver. C'est à ce moment que tu comprends qu'il est quand même pas mauvais (rires) !"

Ailier gauche : Uwe Gensheimer : "Le premier mec qui m'a donné envie de faire une roucoulette ! Mais bon, même si j'essaye toujours, je crois que j'ai jamais réussi à faire pareil (rires)..."

Arrière gauche : Nikola Karabatic : "Le mec qui tire tout le monde vers le haut. Quand l'équipe de France gagnait tout, il était le meilleur joueur de l'équipe, c'est pour dire à quel point il était bon."

Demi-centre : Andy Schmid : "Mon joueur préféré, le meilleur joueur du monde selon moi. Il n'est pas reconnu à sa juste valeur, en partie parce qu'il est Suisse. Et il ne défend pas. Mais il a une telle qualité de passe avec le pivot, c'est infernal. J'en ai mangé des heures de vidéos avec lui pour essayer de comprendre comment jouer avec le pivot (rires) !"

Arrière droit : Olafur Stefansson : "Le premier joueur dont on m'a dit qu'il fallait que j'aille voir des vidéos sur YouTube."

Ailier droit : Luc Abalo : "Un joueur incroyable, que ce soit sur la base arrière ou à l'aile. Narcisse avait son un contre un, Abalo a son tir où il se tourne dans tous les sens pour te sortir un truc improbable de son chapeau. Si je le fais, je finis en fauteuil roulant moi (rires) !"

Pivot : Bjarte Myrhol : "Avec Andy Schmid, il formait la doublette qui m'a fait aimer le jeu avec le pivot. Lui aussi, j'ai beaucoup regardé ce qu'il faisait. Schmid et Myrhol, c'était formidable. Des fois tu te disais, mais pourquoi Myrhol tend sa main ? Parce qu'il sait que Schmid va lui mettre le ballon là. Il n'est pas impressionnant physiquement, mais il est super intelligent."

Mon sept de potes

Gardien de but : Julien Meyer / Valentin Kieffer : "Impossible d'en choisir un. Julien, c'était mon pote en TP de physique/chimie, mais il était sérieux, pas du genre à faire exploser la salle (rires) ! Valentin, il bossait aussi comme un fou dans le bus quand on allait en STAPS ensemble. Les gardiens, c'est que des mecs sérieux en fait !"

Ailier gauche : Arthur Anquetil : "Il est resté qu'un an, mais on s'est bien marré. Il mettait un peu de folie sur le terrain et, en dehors, il était aussi foufou."

Arrière gauche : Rudy Seri : "Ca fait un bout de temps qu'on ne s'est pas croisé, mais c'est resté un bon ami. C'est un peu la force tranquille, rarement un mot plus haut que l'autre. J'ai besoin d'un mec comme ça dans mon équipe pour calmer un peu ceux qui font les fous."

Demi-centre : Yanis Lenne : "Je sais qu'il est pas demi-centre, mais j'avais trop de gauchers et c'est celui qui pourrait le plus jouer à ce poste. En vrai, en -14, il a déjà joué demi-centre. C'est un peu le All-Star de mon sept (rires) ! Mais il a beau avoir faire l'équipe de France et Barcelone, on est toujours resté très proche. On s'est revu à Montpellier cette saison quand on a été y jouer en coupe de France, j'ai passé le dimanche chez lui, il n'a pas changé (rires)..."

Arrière droit : Gaspard Bottlaender : "Avec Valentin Kieffer et Thibaud Valentin, on était les trois inséparables en STAPS, tout le temps ensemble. Gaspard, moi, et un troisième pote, on a même un tatouage en commun, pour la petite anecdote."

Ailier droit : Bao Idoux : "Le plus fourbe de ce sept (rires) ! Il a fait le pôle avec Yanis et moi, mais il a décidé d'arrêter, il voulait faire du handball pour le plaisir. C'est lui, le troisième larron du tatouage. Il a sa boite pour tourner des vidéos maintenant, mais il a été barman dans le bar du coach de la réserve, il a déjà vécu mille vies (rires) !"

Pivot : Gabriel Nyembo : "Il va être très, très déçu de pas jouer sur le poste d'arrière gauche, mais je suis le coach alors c'est moi qui décide (rires) ! Il était arrière gauche en -14 et -16, il est passé pivot en arrivant au centre. Mais Christian Gaudin a vu en lui un arrière gauche, il l'a mis sur le poste. On s'est tous marré au début mais il a eu un ou deux moments de gloire (rires) ! Il adore jouer sur la base arrière !"

Mon sept de coéquipiers

Gardien de but : Hugo Krizst : "Un autre gardien de but que j'ai connu en réserve à Sélestat. C'était pas évident de trancher entre les trois, à savoir qui mettre où, mais bon, au moins tout le monde y est !"

Ailier gauche : Nathy Camara : "Bon, il est un peu moins fort que Uwe, mais niveau technique, il est pas mal ! Un mec hyper discret dans la vie, mais adorable, très intelligent. Il nous a bien fait marrer parce que toute la saison il nous a répété qu'il devait aller chez le coiffeur, il n'y a jamais été. Je sais pas à quoi il va ressembler à la fin du confinement mais j'espère qu'il prendra une photo (rires) !"

Arrière gauche : Julien Da Silva : "Ca fait quatre ou cinq ans qu'on joue ensemble. Le genre de gars avec qui tu peux aller à la guerre les yeux fermés."

Demi-centre : Thibaud Valentin : "Lui aussi aurait pu être dans mon sept de potes, un mec que j'adore, on est déjà parti en vacances ensemble. Il lui arrivé des galères avec ses genoux cette saison, mais je lui souhaite de revenir encore plus fort."

Arrière droit : Antoine Gutfreund : "Mon coloc' de chambre cette saison, mais ça va, il ronfle pas et il est pas trop bordélique (rires) ! Son seul défaut, c'est qu'il passe trop de temps au téléphone pendant les parties de carte dans le bus !"

Ailier droit : Thomas Cauwenberghs : "L'incontournable, qui malheureusement s'en va par la petite porte. Un super mec qui m'a fait beaucoup grandir. Très drôle, parfois trop, des fois fallait être sérieux et il n'y arrivait pas. Mais sinon, un grand homme. Il était encore il y a quelques jours à aller aider un maraicher à Sélestat en passant le tracteur dans son champ. Chapeau !"

Pivot : Simon Ooms : "Je sais pas pourquoi, je me suis toujours bien entendu avec les Belges (rires) ! Lui et Jeroen de Beule étaient mes compagnons d'étirement avec les entrainements. Mais Simon, c'était celui avec le plus gros accent !"

 

 

Kevin Domas, photo : Philippe Riou