Les gros assurent, mais parfois dans la douleur
A l’instar de l’ogre du Paris Saint-Germain qui s’est imposé sur le terrain de Frontignan (38-42) après une partie maîtrisée mais accrochée, certaines des seize formations de Liqui Moly StarLigue ont eu du mal face aux écuries de ProLigue. C’est notamment le cas de Cesson-Rennes à Istres (27-28), de Saint-Raphaël à Nancy (32-34), de Toulouse à Angers (31-35) ou encore de Chartres à Pontault-Combault (30-33). Mais ces formations ont su éviter le piège et assurer l’essentiel : se qualifier pour le tour suivant. Créteil, Dunkerque, Chambéry, Saran, Limoges, Nîmes, Dijon et Montpellier ont performé. A noter que la rencontre entre Villeurbanne et Nantes a été reporté suite à un terrain « impraticable ».
Deux « exploits » réalisés
L’an passé, pas une seule des seize formations de ProLigue n’était parvenue à rejoindre les 8es de finale. Cette année, il y a du changement puisque deux clubs ont réussi à s’offrir deux adversaires de l’étage supérieur. A commencer par Sélestat. Lanterne rouge de Liqui Moly StarLigue la saison passée et descendus cette année en ProLigue, les sélestadiens ont su prendre le dessus sur leurs adversaires de l’US Ivry (29-25). La deuxième surprise vient de l’Île-de-France. Encore une fois candidat à la montée dans l’élite du handball français, Tremblay a su se mettre en confiance pour l’exercice 23-24, à domicile, en tenant tête au Pays d’Aix. Menés de deux buts à la pause (11-13), Fadhuile et ses partenaires ont su inverser, en fin de match, après un gros combat, la tendance et l’emportent d’une longueur, 27-26.
Place désormais à la finale du Trophée des Champions ce samedi qui oppose le HBC Nantes au Paris Saint-Germain et ensuite, à la reprise des championnats de Liqui Moly StarLigue et de ProLigue à compter de jeudi 7 septembre.
Mickaël Nassieu