Chambéry renverse Paris, Nîmes s’impose dans la douleur contre Chartres

Se déplacer à Chambéry n’est jamais simple, surtout lorsque la salle du Phare est à guichets fermés. Souvent embêté ces dernières saisons par les Savoyards, le Paris Saint-Germain savait que ce déplacement en terres chambériennes serait tout sauf évident. Pourtant, le club de la capitale a fait le job en début de partie et a rapidement su creuser nettement l’écart (2-7, 10è ; 5-10, 15e). Mais en se projetant rapidement vers l’avant, la Team Chambé a su faire la différence sur les contres et réduire le score au fil des minutes. Dos-à-dos à la pause (16-16) c’est finalement le club de la capitale qui a de nouveau imposé le rythme au retour des vestiaires. Devant d’un ou deux buts pendant de nombreuses minutes, Paris s’est fait distancer dans le money-time (32-30, 57e). Face à des parisiens déterminés à ramener au moins le nul, la Team Chambé, notamment portée par un Hugo Brouzet en feu dans les ultimes minutes s’impose d’un petit but, 34-33. Cette contre-performance du PSG permet à Montpellier de prendre seul la tête du championnat et au HBC Nantes de partager la deuxième place au classement avec Paris.

Sur une série de deux défaites de suite après des revers contre Montpellier et Paris, l’USAM Nîmes Gard se devait de réagir ce dimanche après-midi devant ses supporters, au Parnasse, face au Chartres Métropole Handball. Mais pourtant, les Gardois, toujours diminués depuis de nombreuses semaines ont été accrochés pendant les trois quarts de la rencontre. Menés à la pause de deux longueurs (17-19) après 30 premières minutes très équilibrées, les nîmois ont pris l’eau au retour des vestiaires (19-24, 40e). Mais avec une grosse volonté de ne rien lâcher, l’USAM a profité des nombreux échecs adverses face à Baznik (8 arrêts) pour revenir dans le coup (24-24, 45e). Nîmes a finalement poursuivi sur sa lancée et s’impose de trois buts, 32-29. Chartres aura payé cash son énorme trou d’air. Grâce à ce succès, l’USAM retrouve le sourire et revient dans le coup pour la course à l’Europe.

Mickaël Nassieu