Comme face à Paris ou Montpellier, Tremblay n’a pas démérité du côté de Nîmes, et loin de là. Les joueurs de Joël Da Silva ont longtemps tenu la dragée haute à ceux de l’USAM. Ils ont même été devant au score pendant les vingt premières minutes, alors que Michal Kopco (4 buts) prenait le dessus sur ses adversaires. Mais à la pause, les Nîmois avaient déjà fait la bascule, en menant de deux longueurs (16:14). Grâce au duo Quentin Minel - Mohammed Sanad (9 et 10 buts respectivement), Nîmes a fait progressivement fait le trou, prenant jusqu’à cinq buts d’avance avec dix minutes à jouer. L’entrée de Rubens Pierre, dans la cage francilienne, a bien permis aux visiteurs de recoller jusqu’à un but à la 56ème, mais trop tard pour espérer prendre les points.
Après avoir parfaitement maitrisé son déplacement à Chambéry il y a quinze jours, Nantes n'a pas fait de quartier dans le derby face à Cesson-Rennes (41:21). Portés par un excellent Rok Ovnicek, auteur de six buts, les Nantais ont rapidement pris les devants. Après treize minutes de jeu, l'écart était déjà conséquent : cinq longueurs. Si les Bretons sont restés dans le match jusqu'à la pause, où ils ne comptaient que trois buts de retard (12:15), ils ont lâché prise au retour des vestiaires, en échec notamment sur un Emil Nielsen en grande forme (17 arrêts à 50% d'efficacité). Et le H a pu tranquillement gérer sa fin de match, avec un écart qui n'a cessé de grimper, jusqu'à atteindre vingt buts au coup de sifflet final.